Legge


4 'Pî-kung Yû had this way of nourishing his valour:-- He did not flinch from any strokes at his body. He did not turn his eyes aside from any thrusts at them. He considered that the slightest push from any one was the same as if he were beaten before the crowds in the market-place, and that what he would not receive from a common man in his loose large garments of hair, neither should he receive from a prince of ten thousand chariots. He viewed stabbing a prince of ten thousand chariots just as stabbing a fellow dressed in cloth of hair. He feared not any of all the princes. A bad word addressed to him be always returned.

5 'Mang Shih-shê had this way of nourishing his valour:-- He said, "I look upon not conquering and conquering in the same way. To measure the enemy and then advance; to calculate the chances of victory and then engage:-- this is to stand in awe of the opposing force. How can I make certain of conquering? I can only rise superior to all fear."

 

Mencius


2 A 2

4“北宮黝之養勇也:不膚撓,不目逃;思以一毫挫于人,若撻之于市朝;不受于褐寬博,亦不受于萬乘之君;視刺萬乘之君,若刺褐夫:無嚴諸侯;惡聲至,必反之。

5“孟施舍之所養勇也,曰:『視不勝猶勝也;量敵而後進,慮勝而後會,是畏三軍者也。舍豈能為必勝哉,能無懼而已矣!』

4“北宫黝之养勇也:不肤挠,不目逃;思以一毫挫于人,若挞之于市朝;不受于褐宽博,亦不受于万乘之君;视刺万乘之君,若刺褐夫:无严诸侯;恶声至,必反之。

5“孟施舍之所养勇也,曰:『视不胜犹胜也;量敌而后进,虑胜而后会,是畏三军者也。舍岂能为必胜哉,能无惧而已矣!』

Couvreur


4 Voici comment Pe koung Iou entendait la force d’âme. Il n’aurait pas fait un mouvement, ni cligné l’œil (pour éviter un coup). S’il avait reçu de quelqu’un le moindre tort, la moindre injure, il en aurait été outré, comme s’il avait été battu de verges dans la place publique. Il n’aurait rien supporté, ni de la part d’un villageois en large vêtement de laine, ni de la part d’un prince possesseur de dix mille chariots de guerre. À ses yeux, tuer un prince possesseur de dix mille chariots de guerre, c’eût été la même chose que de tuer un villageois vêtu d’une grossière étoffe de laine. Il ne craignait pas les princes. Entendait-il une parole dite contre lui ; aussitôt il la rendait.

5 « Meng Cheu che faisait connaître en quoi consistait sa force d’âme, lorsqu’il disait : « Je considère du même œil la victoire et la défaite. Calculer les forces de l’ennemi avant de marcher contre lui, n’engager la bataille qu’avec la certitude de la victoire, c’est craindre une armée nombreuse (c’est manquer de bravoure). Moi Che, comment pourrais-je avoir l’assurance de la victoire ? Je puis n’avoir pas peur ; et voilà tout.

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