犬言非言
Chien qui parle n'a pas de langage
Guy Flecher
犬言非言
Chien qui parle n'a pas de langage
Guy Flecher
[1] Gao Xingjian. 灵山 Lingshan, 1990 (trad. franç.: La montagne de l’Âme, trad. franç. de Noël et Liliane Dutrait, Éd. de l’Aube, 1995), Ces lignes concluent le roman. Gao Xingjian vit désormais à Paris et a obtenu le prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre.
[2] Jiang Rong 姜戎. 狼圖騰 Láng túténg (trad. franç. : Le totem du loup, trad. franç. par Yan Hansheng et Lisa Carducci, Bourin éditeur, 2008.)
[3] Et voici les références dans le Mengzi : 1A3 狗 狗; 1A7 狗; 1B15 犬; 2A1 狗; 4B3 犬; 5B6 犬; 6A3 犬; 6A7 犬; 6A11 犬.
[4] Dù Fǔ (712-770) : Avec deux millénaires et demi d'histoire littéraire, il n'est pas étonnant que la Chine ait de la peine à choisir son Dante, son Shakespeare ou son Goethe, à savoir un seul auteur qui dépasserait incontestablement tous les autres. Elle a néanmoins un poète que les hommes de lettres s'accordent à reconnaître, de par la supériorité de sa technique et l'absolue sincérité de ses vers, comme « le plus grand des poètes chinois », le « saint de la poésie » : Du Fu. Mais, s'ils reconnaissent Du Fu comme « le plus grand », ils ajoutent aussitôt que son aîné et ami Li Bai est son pair. C'est que ces deux amis représentent les deux tendances de l'âme chinoise : Li Bai, taoïste anarchique, exprime la tendance dionysiaque, en quête de l'ivresse de la nature ; Du Fu, par contre, est l'homme social engagé, le tenant de l'orthodoxie confucianiste. Sa poésie montre sa sensibilité aux malheurs de son époque.
Du Fu a vécu 4 ans à Chengdu dans une “chaumière” située près de la rivière Huanhua dans la banlieue ouest de Chengdu. Il y écrivit 240 poèmes, certains d'entre eux étant très célèbres.
[5] Bonaparte M. : Topsy, chow-chow au poil d'or, dont la traduction par Freud, Topsy. Der goldhaarige Chow est publié chez Fischer-Taschenbuchverlag, Frankfurt am Main 1985.
[6] Freud S., Correspondance (1873-1939), trad. A. Berman avec la collaboration de J.-P. Grossein, Paris, Gallimard, 1979, lettre du 6 décembre 1936, p. 473 :
Telles sont réellement les raisons pour lesquelles on peut aimer un animal comme Topsy (ou Jofi), avec une profondeur aussi singulière, cette inclination sans ambivalence, cette simplification de la vie libérée du conflit avec la civilisation, conflit si difficile à supporter, cette beauté d'une existence parfaite en soi. et pourtant, en dépit de toutes les différences du développement organique, ce sentiment de parenté intime, d'affinité incontestée. Souvent en caressant Jofi, je me suis surpris à fredonner une mélodie que je connais bien, quoique je ne sois pas du tout musicien : l'aria de Don Juan.
Un lien d'amitié
Nous lie tous les deux…
[7] Lacan J. (1956), « Situation de la psychanalyse », Paru dans Études Philosophiques 1956, n° 4 (numéro spécial), p. 567-584.
Il n'est pas une fois où nous conduisions notre petit chien à sa promenade de nécessité, sans que nous frappe le profit qu'on pourrait tirer de ses démarches pour l'analyse des capacités qui font le succès de l'homme dans la société, aussi bien que de ces vertus où les anciens appliquaient leur méditation sous le chef du Moyen-de-Parvenir. Qu'au moins ici cette digression dissipe le malentendu dont nous aurions pu donner l'occasion à certains de nous imputer la doctrine d'une discontinuité entre psychologie animale et psychologie humaine qui est bien loin de notre pensée.
[8] Lacan J. (1967-1968) L'acte psychanalytique, séminaire inédit, 15 novembre 1967.
[9] Cette interview à la Radio Télévision Belge donnée le 14 décembre 1966, est une des nombreuses interviews que Lacan accorda à la suite de la publication des Écrits. Cette transcription fut pour la première fois publiée en 1982 dans Quarto n° 7 pages 7-11.
[10] Lacan J. (1969), Premier impromptu de Vincennes : le discours de l’Universitaire, le 3 décembre 1969, publié dans le Magazine Littéraire Spécial Lacan n° 121 de février 1977.
L’introduction du Magazine Littéraire précédant la transcription proposée au lecteur de cet impromptu à Vincennes précise :
1969. Lacan à Vincennes. L’événement était d’importance. D’autant qu’il se reproduirait à un rythme régulier, précisaient les affiches annonciatrices. Événement d’importance, on s’en doute, étant donné le lieu et celui qui y intervenait. Première séance prévue le 3 décembre. Bien avant l’heure, l’amphithéâtre se remplit. Plusieurs centaines de personnes se pressent comme pour une Assemblée Générale. Et lorsque Lacan paraît, prend place sur l’estrade, l’air est déjà pesant, alourdi de fumées, de chaleur, de corps tassés, d’excitation contenue, de voix emmêlées. Silence. Il parle. Silence éphémère. Immédiatement, Vincennes s’éveille et rompt le discours commencé, le déplace, le désoriente… La séance devint alors « mémorable », unique, car Lacan ne revint plus. Plusieurs enregistrements de cet impromptu existent. Le texte que nous publions est issu de l’un deux. Il est complet à ceci près que le tumulte a peut-être rendu inaudible certains moments du discours.
[11] Préface à l’ouvrage de Robert Georgin, Lacan, Cahiers Cistre, 1977, 2e édition, Paris, l’Age d’homme, coll. « Cistre-essai », 1984, p. 9-17.
[12] Lacan J. (1957-1958), Les formations de l'inconscient, op. cit., leçon du 5 février 1958, p. 219.
Où se situe sur ce schéma le principe du plaisir ? On peut considérer sous certaines incidences, que l'on en trouve une manifestation primitive sous la forme du rêve. Prenons le rêve le plus primitif, le plus confus, celui du chien. On voit qu'un chien, quand il est en sommeil, remue de temps en temps les pattes. Il doit donc bien rêver, et il a peut-être aussi une satisfaction hallucinatoire de son désir. Pouvons-nous le concevoir ? Comment le situer chez l'homme ? Voici ce que je vous propose, pour qu'au moins cela existe comme un terme de possibilité dans votre esprit, et que vous vous rendiez compte à l'occasion que cela s'applique de façon plus satisfaisante.
[13] Lacan J. (1958-1959), Le désir et son interprétation, séminaire inédit. 10 décembre 1958.
[14] Lacan J. (1961-1962), L'identification, séminaire inédit — Leçon du 29 novembre 1961.
[15] Lacan J. (1967-1968) L'acte psychanalytique, séminaire inédit, 15 novembre 1967.
[16] Lacan J. (1969-1970) L'envers de la psychanalyse, Le Séminaire livre XVII, Paris, Éd. du Seuil, 1991, p. 194 : « l'animal domestique, est impliqué plus que tout autre dans le langage d'un savoir primitif, mais il n’en a pas lui. »
[17] Lacan J. (1973-1974), Les non-dupes errent, séminaire inédit, leçon du 11 juin 1974.
[18] Lacan J. (1973), Télévision, Collection Le champ freudien, Paris, Seuil. Repris in Autres Écrits, Paris, Éd. du Seuil, 2001.
[19] Lacan J., L'identification, op. cit., leçon du 6 décembre 1961.
[20] Ibid., leçon du 29 novembre 1961.
[21] Ibid.
S'il manque à ma chienne cette sorte de possibilité […] qui s'appelle la capacité de transfert, cela ne veut pas du tout dire que ça réduise avec son partenaire […] le champ pathétique de ce qu'au sens courant du terme j'appelle justement les relations humaines.
[22] Lacan J. (1957-1958), Les formations de l'inconscient, op. cit., p. 188.
[23] Ibid, p. 393.
[24] Aroles Serges, L'Énigme des enfants loups : une certitude biologique mais un déni des archives (1304-1954), Paris : Publibook, 2007, 303 p. (Sciences humaines).
Serge Aroles ne s'est pas contenté de répéter ce que racontaient tous les récits accumulés concernant ces cas d'enfants sauvages et d'enfants loups. Il a plongé, systématiquement dans toutes les archives d'époque, de 1304 à 1954. L’auteur, chirurgien, qui a mené ces enquêtes entre 1995 et 1998 sur quatre continents, présente la toute première explication scientifique relative aux enfants loups, nourrissons recueillis par une louve.
[25] Lacan J. (1957) L'instance de la lettre dans l'inconscient, p. 517.
[26] Lacan J., « Propos élucidés » par Bertrand Poirot-Delpech, in Le Monde du 5 mai 1973.
[27] Jullien F. & Marchaisse T., Penser d'un dehors (la Chine), Seuil, Paris, 2000, p. 265-269.
[28] Lacan J. (1972-1973), Encore, Le Séminaire livre XX, Paris, Éd. du Seuil, 1975, p. 107.
[29] Lacan J. (1971), D'un discours qui ne serait pas du semblant, Le Séminaire livre XVIII, Paris, Éd. du Seuil, 2006, p. 77.
[30] Conférence de Jacques Lacan donnée à la grande rotonde de l’université de Louvain, le 13 octobre 1972. Nous avons cependant noté des différences par rapport à la cassette vidéo que nous avons signalées. Nous utilisons dans ce fichier des notes numérotées (et non avec des astérisques), Paru dans Quarto (supplément belge à La lettre mensuelle de l’École de la cause freudienne), 1981, n° 3, p. 5-20.
[31] Lacan J., L'identification, leçon du 29 novembre 1961 et du 6 décembre 1961.
[32] Lacan J. (1969), Premier impromptu de Vincennes, op. cit.
[33] Lacan J. (1960), « Subversion du sujet et dialectique du désir dans l'inconscient freudien », in Écrits, 1966, p. 807.
[34] Lacan J. (1953), « Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse », in Écrits, Paris, Éd. du Seuil, 1966, p. 305-306.
[35] Lacan J. (1955), « Variantes de la cure-type », in Écrits, Paris, Éd. du Seuil, 1966, p. 337.
[36] Lacan J. (1955-1956), Les psychoses, Le Séminaire livre III, Paris, Éd. du Seuil, 1993, leçon du 23 novembre 1955.
[37] Lacan J. (1967), Conférence sur la psychanalyse et la formation du psychiatre prononcée à Sainte-Anne le 10 novembre 1967, inédit.
[38] Lacan J. (1957-1958), Les formations de l'inconscient, op. cit., p. 393.
[39] Lacan J. (1958-1959), Le désir et son interprétation, séminaire inédit, leçon du 11 février 1959.
[40] Lacan J. (1957-1958), Les formations de l'inconscient, op. cit., p. 357.
[41] Lacan J. (1964), Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Le Séminaire livre XI, Paris, Éd. du Seuil, 1973, p. 281.
[42] Lacan J. (1968-1969), D'un Autre à l'autre, Le Séminaire livre XVI, Paris, Éd. du Seuil, 2006, p. 209.
[43] Lacan J. (1966-1967), La logique du fantasme, séminaire inédit. Leçon du 19 avril 1967.
[44] Lacan J. (1958-1959), Le désir et son interprétation, séminaire inédit. Leçon du 7 janvier 1959.
[45] Lacan J. (1970), « Radiophonie », in Autres écrits, Paris, Éd. du Seuil, 2001.
[46] Lacan J. (1966), Interview à la Radio Télévision Belge donnée le 14 décembre 1966.
[47] Lacan J. (1971-1972), Le savoir du psychanalyste, séminaire inédit, leçon du 2 décembre 1971.
[48] Lacan J. (1974), Alla Scuola Freudiana. Conférence donnée au Centre culturel français le 30 mars 1974, suivie d’une série de questions préparées à l’avance, en vue de cette discussion, et datées du 25 mars 1974. Parue dans l’ouvrage bilingue : Lacan in Italia 1953-1978. En Italie Lacan, Milan, La Salamandra, 1978, p. 104-147.
Peut-être que chez les animaux non plus il n’y a pas de rapport sexuel, puisqu’il faut qu’il leur arrive je ne sais quoi de physiologique qui s’appelle le rut, pour qu’ils s’intéressent, enfin, provisoirement à… à quelque chose de l’autre espèce. Mais justement, enfin, il semble que là, malgré qu’il ne soit que syncopé, il y ait un rapport… un rapport pour l’autre de l’autre sexe en tant qu’il est de l’autre sexe.
[49] Lacan J. (juillet 1973), Déclaration à France-Culture à propos du 28e Congrès International de Psychanalyse, parue dans Le coq-héron, 1974, n° 46/47, pp. 3-8.
[50] Lacan J. (29 octobre 1974), Conférence de presse au Centre culturel français lors du 7e Congrès de l’École Freudienne de Paris, Rome. in Lettres de l’École freudienne, 1975, n° 16, p. 6-26.
[51] Lacan J. (1973), « Propos élucidés », Entretien avec Bertrand Poirot-Delpech publié dans Le Monde du 5 avril 1973.
[52] Lacan J. (juillet 1973), Déclaration à France-Culture à propos du 28e Congrès International de Psychanalyse, op. cit.
[53] Lacan J. (24 janvier 1976), « De James Joyce comme symptôme », conférence prononcée au Centre Universitaire Méditerranéen de Nice ; la transcription de Henri Brevière avec l’aide de Joëlle Labruyère a été réalisée à partir d’un enregistrement. Inédit publié par la revue Le croquant n ° 28, novembre 2000. Inédit.
C’est dans lalangue, avec toutes les équivoques qui résultent de tout ce que lalangue supporte de rimes et d’allitérations, que s’enracine toute une série de phénomènes que Freud a catalogués et qui vont du rêve, du rêve dont c’est le sens qui doit être interprété, du rêve à toutes sortes d’autres énoncés qui, en général, se présentent comme équivoques, à savoir ce qu’on appelle les ratés de la vie quotidienne, les lapsus, c’est toujours d’une façon linguistique que ces phénomènes s’interprètent, et ceci montre… montre aux yeux de Freud que un certain noyau, un certain noyau d’impressions langagières est au fond de tout ce qui se pratique humainement, qu’il n’y a pas d’exemple que dans ces trois phénomènes – le rêve [Gloussement dans la salle], le lapsus (autrement dit la pathologie de la vie quotidienne, ce qu’on rate), et la troisième catégorie, l’équivoque du mot d’esprit –, il n’y a pas d’exemple que ceci comme tel ne puisse être interprété en fonction d’une… d’un premier jeu qui est… dont ce n’est pas pour rien qu’on peut dire que la langue maternelle, à savoir les 52 soins que la mère a pris d’apprendre à son enfant à parler, ne joue un rôle ; un rôle décisif un rôle toujours définitif ; et que, ce dont il s’agit, c’est de s’apercevoir que ces trois fonctions que je viens d’énumérer, rêve, pathologie de la vie quotidienne : c’est-à-dire simplement de… de… de… de… ce qui se fait, de ce qui est en usage… en usage… la meilleure façon de réussir, c’est, comme l’indique Freud, c’est de rater. Il n’y a pas de lapsus, qu’il soit de la langue ou… ou… ou… ou… de la plume, il n’y a pas d’acte manqué qui n’ait en lui sa récompense. C’est la seule façon de réussir, c’est de rater quelque chose. Ceci grâce à l’existence de l’inconscient.
[54] Pinker Steven, L'instinct du langage, 1994, tr. fr. Odile Jacob, 2008.
[55] Brigit Mampe, Angela Friederici, Anne Christophe et Kathleen Wermke, « Newborn's cry melody is shaped by their native language », Current Biology, 5 novembre 2009.
[56] Cheng Anne, « Émotion et sagesse dans la Chine ancienne », in Études chinoises, vol. XVIII, n° 1-2, printemps-automne 1999.
[57] Lacan J. (1971), D'un discours qui ne serait pas du semblant, Le Séminaire livre XVIII, Paris, Éd. du Seuil, 2006
[58] Lacan J. (1972-1973), Encore, Le Séminaire livre XX, Paris, Éd. du Seuil, 1975, p. 95.
[59] bid., p. 104.
[60] Le wu men guan 無門關 [无门关] La passe qui a pour porte le rien (en japonais : Mumonkan) est un recueil de 48 kōan compilés au début de XIIIe siècle par le moine chinois Wumen 無門 (1183-1260) et publié en 1228. Avec le Recueil de la falaise bleue et la tradition orale de Hakuin Ekaku, le Wu men guan constitue l'un des piliers de la pratique zen de la tradition rinzai. Chaque kōan s'accompagne d'un commentaire et d'un verset de Wumen6.
Lacan était largement instruit de cette forme d’enseignement par celui qu’il désigne comme « mon bon maître Demiéville ». Demiéville a été son professeur de chinois et a consacré une partie essentielle de son colossal travail au bouddhisme et en particulier au chán. Il a, en autre, fait la traduction difficile des Entretiens de Lin-tsi, recueil qui parait en 1973, avec de nombreux et éclairants commentaires. Or dans ce recueil, Demiéville mentionne au détour d’un de ses commentaires, un autre recueil de koans. Ce recueil a été traduit en français sous les noms de : Barrière sans porte ou Passe sans porte. Demiéville le présente sous le titre de La passe qui a pour porte le rien4. La saveur toute lacanienne de ce titre ne saurait nous laisser indifférents… Cela a en tous les cas été le point de départ de nouvelles recherches de ma part.
Ce texte était destiné à être présenté lors du colloque qui s’est déroulé à Chengdu (Chine), du 23 au 25 avril 2010, et dont le titre était : « De la nature de l’être parlant ».
Il a été écrit dans le souci d’une présentation orale et de ne pas compliquer la traduction en chinois. Les citations de Lacan sont donc très souvent placées hors du corps du texte. De ce fait, mais aussi pour contextualiser les références, les notes sont particulièrement étoffées.
Les circonstances ont malheureusement fait, que peu de temps avant ce colloque, j’ai dû renoncer à aller à Chengdu, à y présenter moi-même ce travail et à échanger avec l’ensemble des participants.
Je tiens à remercier ceux qui m’ont aidé et soutenu dans ce travail, par leurs remarques, leurs critiques, leurs interrogations : Patrick Gauthier-Lafaye, Marcel Ritter, Ferdinand Scherrer.
La publication conjointe sur ce site des textes de Patrick Gauthier-Lafaye Ferdinand Scherrer et Guy Flecher est heureuse. Elle signe le souffle de travail qui a animé ce groupe au fil des mois, dans la perspective d’un voyage… qui n’a pu avoir lieu !
G.F.