Présentation du séminaire du jeudi 20 décembre 2007 - 21 heures - 270 rue Saint-Jacques

Le conseil appuyé que j’ai donné en 2005 de lire le livre de B. Berthier produit ses effets deux ans plus tard du fait que deux collègues furent touchées par cette lecture.

Claude Cauquil Bornet dans son intervention d’octobre 2007 a eu la générosité de nous faire connaître ses lieux qui furent touchés, en particulier par la mise en paroles de choses du passé.

Ju Fei en écho nous a donné le souvenir de sa grand-mère lui parlant dans son enfance de cette « légende » (voir son texte). Rendre visible le texte chinois permet d’indiquer l’importance du trans-linguistique.

Moi-même, j’ai fait état de ma vieille cure de relaxation complètement oubliée alors même qu’elle est toujours là dans mon fauteuil sur lequel me poussèrent quelques-uns.

C’est au tour d’Anne Santagostini de nous faire part des lieux que toucha cette lecture.

Il s’en dégagera, peut-être l’idée d’un petit diamant universalisable : dans toute culture il y aurait des indices de l’émergence de prise de parole au « Une (un) par Un (une) ». Le «我故曰 » que J. Lacan nous signale chez Mengzi en est un exemple flagrant. Il demeure alors la question du rapport de l’oral et de l’écriture (qu’elle soit alphabétique, consonantique, cunéiforme, etc.) et du graphisme chinois, corporel éventuellement, aussi bien dans ses manifestations visibles que dans ses éprouvés secrets (chamanisme).

Faire état des lieux qui nous touchent, lieux des textes fondateurs (pour moi le combat de Jacob avec l’ange à l’issu duquel il change de nom et devient Israël), pour d’autres les lois d’Antigone, n’est pas chose facile.

Rendez vous donc ce jeudi 20 au 270, rue saint Jacob à 21 heures.