Séminaire du 18 octobre 2012
La fonction psychanalytique face à la question de l’autisme. C’est-à-dire comment tenir ma position de psychanalyste sans mettre en danger la psychanalyse elle-même. Il s’agira donc d’éclairer ma position particulière et non pas une position incluse dans une quelconque « doxa » collective dont je ne récuse pas, par avance, la nécessité (l’année cécité).
Je ne peux faire autrement que de vous donner cette adresse web,
http://www.autisme et thérapie hyperbare
dans la mesure ou « l’enceinte » des caissons hyperbares est un lieu qui tend à devenir ma résidence secondaire en raison de problèmes « corporels ». Le mot « enceinte » est bien venu car je nomme cette enceinte « mon utérus d’acier ». Le corps, comme corps, c’est-à-dire ce corps spinoziste qui par définition est affecté et affectant, porteur de traces et donneur de traces, c’est-à-dire en relations nécessaires avec l’autre corps. Traces qui ne trouvent pas ou qui ne trouvent plus à s’articuler avec des phonèmes acoustiques. Cette expérience conditionne naturellement ma pratique psychanalytique.
Il s’agira aussi de reprendre la position de Wang Chong cet auteur chinois du temps de J.-C., qui théorisait sur l’être humain naissant lors de la scène de la conception, c’est-à-dire lors du mélange des souffles vitaux des parents, et suivait la progression du fœtus depuis cette scène jusqu’à la naissance à l’air libre.
Langage du corps donc qui se passe pendant un temps éphémère (effet mère) du langage des sons et de la question de leur écriture.
L’autisme est à la mode.