Séminaire du 19 janvier 2012


270 rue Saint-Jacques 75 005

21 heures



M. Guibal vous souhaite à tous une bonne fin d’année occidentale, en attendant le nouvel an chinois qui nous rapprochera du colloque de Chengdu. Pour nous y préparer Olivier Douville interviendra ce soir sous le titre suivant :



Logique de la psychose et corps de l'analyste, ou d'un travail sur trois rêves.





Le psychanalyste n’est pas voué à faire le mort avec des sujets en psychose, car le renfermement sur une telle posture ne fait pas consister un lieu vide, ne fait pas du tout émerger des bords, inaltérables, silencieux, le psychanalyste se conjoint à un Autre implacable, sans doute persécutif. 


Il m’a semblé, qu’assez souvent, avec certains analysants si on essayait ce truc tout simple de dessiner la séance, on pourrait dessiner un fauteuil, ou deux fauteuils, le divan et puis deux personnages, eh bien cela ne nous aiderait en rien à situer ce qu’est le corps réputé « psychotique » en séance, tant ce qui caractérise la psychose, c'est une certaine déliaison de l’existence et de la consistance. Alors le corps du psychanalyste, peut-être n’est-il que comme un motif dans la trame d’un tapis, peut-être que nous sommes là avec des excroissances de matériel symbolique psychotique, de matériel symbolique qui va être utilisé par une logique de la psychose, au premier rang notre nom et notre nom propre. Ce qu'un travail sur trois rêves pourrait permettre d'ouvrir à la discussion



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Séminaire de Michel Guibal

2011 - 2012


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